Droit des femmes
Depuis la venue au trône de Mohammed VI, des réformes sur la condition de la femme ont été accomplies. Suite aux luttes du mouvement féminin et du mouvement démocratique et malgré la farouche résistance opposée par le mouvement intégriste et les conservateurs. Le roi Mohammed VI a joué un rôle d’arbitre en sa qualité de commandeur des croyants qui lui est conféré par la constitution marocaine. Il constitua une commission consultative royale qu’il a chargé de répondre aux attentes des militantes féminines qui avaient dénoncé toutes les injustices endurées par les femmes marocaines. Après des concertations avec toutes les parties concernées qui ont duré près de trente mois, c’est le roi qui a tranché en présentant devant le parlement, le 10 octobre 2003, le nouveau projet de code de la famille, appelé Moudawana, qui a été discuté, amendé et adopté à l’unanimité par toutes les forces représentées au parlement en janvier 2004.
Le nouveau code de la famille est fondé sur l’égalité entre les sexes et abolit la tutelle exercée sur les femmes. La notion de « chef de famille » est abolie et remplacée par la co-responsabilité entre les époux.
Le mariage d’une jeune femme n'était possible qu'en présence de son père en tant que tuteur, seules les filles ayant perdu leur père pouvaient se marier sans tutelle : désormais, une femme peut se marier en toute liberté que son père soit vivant ou décédé. L’âge légal de mariage pour la jeune femme a été revu à la hausse : il est maintenant de dix-huit ans pour les filles et les garçons au lieu de quinze ans auparavant pour les filles. Enfin, et cela représente une grande avancée, la femme mariée a le droit d’obtenir le divorce de son mari sans être obligée comme c’était le cas auparavant de fournir des preuves et des témoignages pour justifier les raisons de sa demande[8].
En 2006, un nouveau chapitre ajouté au code de la Famille rend possible pour la mère marocaine de transmettre la nationalité marocaine de plein droit et automatiquement à ses enfants nés de père étranger, dans le cadre d'un mariage 72.
Le mariage de la Marocaine musulmane n’est légal qu'avec un époux musulman, et un Marocain musulman ne peut se marier avec une non-musulmane, sauf si sa religion est monothéiste.
Les Marocains de confession juive sont soumis aux règles du statut personnel hébraïque marocain73.
En 2010, le pays compte un taux d’analphabétisme à l’échelle nationale de 30 %74 plus élevé chez les femmes et en milieu rural. Le taux d’activité s’élève à 86,9 % chez les hommes contre 47,9 %chez les femmes75.
Organisations internationales et régionales
Le Maroc est membre fondateur :
- de l’Organisation de l'unité africaine (OUA devenue Union africaine) mais s’en est retiré en 1984 pour protester contre l’admission de la « République arabe sahraouie démocratique76 » ;
- du comité Al Qods dont la présidence est assurée par le roi marocain.
À l'échelle régionale, le Maroc est également membre de l'Union du Maghreb Arabe, qui réunit au sein d'une même entité régionale les pays du Maghreb tel qu'on le conçoit traditionnellement (Maroc,Algérie et Tunisie) ainsi que la Libye et la Mauritanie. Fondée à Marrakech en 1989, l'Union du Maghreb arabe a dû revoir au fil des années ses ambitions à la baisse au vu des dissensions persistantes qui existent entre les deux principales puissances régionales, à savoir le Royaume du Maroc et l'Algérie. Le siège actuel de l'organisation se trouve à Rabat.
Le Maroc est également membre de l'Union pour la Méditerranée fondée à Paris le 13 juillet 2008. Le royaume a en outre fait savoir dans un premier temps qu'il comptait abriter le siège de l'UPM.Rabat (ou Tanger pour certains) en donc en lice aux côtés de la Valette, Marseille, Barcelone et Tunis.
Le Maroc fait aussi partie de différentes organisations internationales, dont la Banque africaine de développement, l’Organisation des Nations unies, l’Organisation internationale de la francophonie, l’Organisation mondiale de la santé, l’Organisation mondiale du commerce et entretient des liens étroits avec L'Organisation de coopération et de développement économiques et l'OTAN
Rangs internationaux
L’indice de développement humain du Maroc en 2008 (0,706, catégorie « moyen ») le classe à la 127e place.
Standard & Poor's (S&P) a revu à la hausse la cote financière du Maroc en haussant la note de sa dette de BB à BB+ en 2005, et depuis le 23 mars 2010, Standard & Poor's a rehaussé la note du Maroc du crédit souverain de la dette à long terme en devises de « BB+ » à « BBB- » et de la dette en monnaie locale à long terme de « BBB » à « BBB+ » avec des perspectives stables. Attribuant ainsi au Maroc la note « Investment grade77 », alors que Fitch Ratings a attribué le 19 avril 2007 l’Investment grade au royaume du Maroc. Selon cette agence, la cote attribuée au Maroc reflète les progrès remarquables accomplis aussi bien sur le plan politique, économique que social au cours des dernières années, ce qui s’est traduit par des améliorations sensibles du niveau de vie.
Droits de l'homme
Le bilan des Droits de l'homme au Maroc est mitigé. D'une part, le Maroc a fait des progrès considérables depuis la fin des « années de plomb » du règne du roi Hassan II (1961-1999). Néanmoins, malgré la modernisation apportée par son fils le roi Mohammed VI, des plaintes sont encore proférées contre les abus de pouvoir.
Défis du Maroc de l'indépendance à nos jours
Intégrité territoriale
Les différends territoriaux entre le Maroc et deux de ses voisins, l’Algérie et l’Espagne, sont nombreux et sont le résultat direct de la décolonisation franco-espagnole.
Le Maroc revendique et contrôle majoritairement le Sahara occidental, mais sa souveraineté sur ce territoire n'est pas reconnue internationalement. Il y est confronté à un mouvement indépendantiste, le Front Polisario, soutenu par l’Algérie.
Certains pays soutiennent les revendications du Maroc, d'autres celles du Polisario, cependant la plupart ne prennent pas parti78,79,80.
Le Maroc réclame toutes les positions espagnoles ou Plazas de soberanía sur ses côtes nord : Ceuta, Melilla, îles Chafarinas, l’île Alborán, l'îlot Leila et lerocher Vélez de la Gomera81.
Terrorisme
Le Maroc est confronté depuis plusieurs années au terrorisme, malgré une présence accrue des autorités sur le terrain de la lutte anti-terroriste : l’une des principales cellules islamistes est le Groupe islamique des combattants marocains (GICM). Les attentats du 16 mai 2003 à Casablanca ont fait 45 morts82 et une centaine de blessés. Fin décembre 2006, deux islamistes marocains ont été condamnés à mort82 par le tribunal anti-terroriste de Salé pour « préparation d'actes terroristes au Maroc ».
En 2007, plusieurs attentats-suicides touchent Casablanca, dans un cyber-café le 11 mars à Sidi Moumen et trois autres dans le quartier El Farah le 10 avril, deux policiers ont été blessés lors de la deuxième explosion, un a succombé à ses blessures lors de son transfert à l’hôpital, l’autre a eu des blessures moins lourdes et a survécu83.
Le samedi 14 avril 2007, un terroriste s’est fait exploser devant le Centre américain de langue, alors qu’un autre s'est fait exploser quelques secondes après à une centaine de mètres de lui. Ces explosions n’ont fait aucun mort sauf les kamikazes eux-mêmes. La police a réussi dans la journée à arrêter le chef de la cellule terroriste ainsi que son adjoint, et a pu localiser leur laboratoire où ils fabriquaient les explosifs84.
Les attentats de 2007 ont été perpétrés à l'aide d'explosifs artisanaux de très faible puissance. Aucun lien entre ces derniers attentats et le terrorisme islamique international n'a pu être établi de façon certaine, contrairement aux attentats de 2003.
Le jeudi 28 avril 2011, au centre de Marrakech, a lieu un attentat dans le café Argana tuant 17 personnes dont plusieurs touristes85.
Démographie
Le Maroc compte environ 32 millions d'habitants. Le pays a connu tout au long du xxe siècle une forte croissance démographique qui a multiplié par 6 sa population depuis 1912. Durant la même période la proportion de citadins a augmenté constamment atteignant 55 % en 2005 : le pays compte aujourd'hui une trentaine de villes de plus de 100 000 habitants (alors qu'il n'en existait aucune un siècle auparavant ; trois agglomérations comptent plus d'un million d'habitants : Casablanca, Rabat-Salé et Fès86.
Le Maroc est un des premiers pays d'Afrique après la Tunisie et l'Algérie à avoir entamé sa transition démographique : l'indice de fécondité synthétique a chuté de 7,2 à 2,5 entre 1962 et 200486.
Année | 1912 | 1936 | 1952 | 1960 | 1971 | 1982 | 1994 | 2004 | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population totale | 5 | 7 | 9,1 | 11,6 | 15,4 | 20,4 | 26,1 | 29,9 | ||
Population urbaine | 0,4 | 1,4 | 2,4 | 3,4 | 5,4 | 8,7 | 13,4 | 16,5 | ||
Pourcentage | 8 % | 20 % | 26 % | 29 % | 35 % | 43 % | 51 % | 55 % | ||
Source 200586 |
La plupart des Marocains sont arabophones et musulmans sunnites de rite malékite. Aujourd’hui les amazighophones sont estimés à environ 40 %, la majorité d'entre eux étant également considérés comme arabophones puisqu'ils parlent l'arabe marocain couramment87 de la population. Les premières conquêtes musulmanes au Maroc datent du viie siècle mais l’installation de tribus arabes se fit surtout à partir du xe siècle.
La comparaison de l’apport démographique arabe et des populations berbères, déjà présentes, laisse penser que ce phénomène fut principalement linguisto-culturel avec l’arabisation et l’islamisation88. Ceci explique la majorité arabophone du pays. De plus, un second apport de populations arabophones se fit au xve siècle avec l’expulsion des Andalous et des Morisques d'Espagne, ce qui amplifia le processus d’arabisation notamment dans le nord du pays.
Enfin la traite des Noirs, commencée au viiie siècle, ne s’acheva qu’avec la colonisation au xxe siècle et contribua de manière non négligeable[réf. nécessaire] au métissage de la population. Après la création de l’État d’Israël, la minorité juive du Maroc a quitté le pays. Aujourd’hui il reste environ 3 000 juifs au Maroc89.
La plupart des étrangers vivant au Maroc sont des Français et des Espagnols, principal vecteur du développement du Maroc. De plus en plus de retraités européens viennent vivre au Maroc, en particulier à Marrakech.
Quelques statistiques sur la démographie du Maroc :
- population : 32 309 239 habitants90 :
- population citadine : 19 463 634 soit 55,1 % de la population totale,
- population rurale : 15 428 074 ruraux ;
- densité : 47,51 hab./km² ;
- espérance de vie moyenne : 71,22 ans (en 2007)91
- espérance de vie des hommes : 70,88 ans (en 2007) ;
- espérance de vie des femmes : 74,67 ans (en 2007) ;
- taux de croissance de la population : 1,528 % (en 2007) ;
- taux de natalité : 29,64 ‰ (en 2007)92 ;
- taux de mortalité : 3,54 ‰ (en 2007) ;
- taux de mortalité infantile : 21,85 ‰ (en 2007) ;
- taux de fécondité synthétique : 2,19 enfants/femme en (2012) ;
- taux de migration : - 0,82 ‰ (en 2007).
Religion
La religion la plus représentée est l’islam, qui regroupe 98,7 % des croyants. L'islam est la religion officielle, mais la coexistence avec les autres religions est effective (la pratique des autres religions révélées est d'ailleurs garantie par la constitution). La journée est rythmée par 5 appels à la prière. La vie religieuse suit le calendrier musulman. Il débute en 622, l'année où le prophète de l'islam Mahomet quitta La Mecque pour s'établir à Médine où il avait beaucoup plus d'adeptes. L'année hégirienne, année lunaire, se compose de 12 mois, mais est plus courte que l'année solaire. Le mois de Ramadan et les grandes fêtes religieuses varient par rapport au calendrier grégorien.
La vie civile est régie par le calendrier grégorien. À la différence d'autres pays musulmans, le week-end se compose du samedi et du dimanche. Le vendredi n'est pas férié mais administrations et services publics allongent leur pause-déjeuner pour permettre aux fidèles de se rendre à la prière93. Le judaïsme et lechristianisme (ce dernier reste principalement représenté par les résidents européens) suivent avec respectivement 0,2 % et 1,1 %94. Le Maroc est aussi le pays arabe ayant le plus de juifs, on en comptait environ 280 000, aujourd'hui environ 1 000 000 de juifs d'origine et de souche marocaine vivent enIsraël.[réf. nécessaire]
Langues
Les langues officielles du Maroc sont l’arabe, et depuis 2011 l'amazighe1. Le français reste très présent.
Arabe
Littéraire
La langue enseignée dans les écoles et employée à l'écrit, dans les discours formels et les media, est l'arabe littéraire. Elle n'est bien maîtrisée que par la population la plus éduquée.
Dialectal
Par un phénomène de diglossie, le dialecte arabe couramment parlé dans la rue et la vie quotidienne est la darija ou arabe marocain, langue maternelle des Marocains arabophones (environ 60 % de la population87) et pratiquée également par les berbérophones dans leur grande majorité (bien que beaucoup de femmes, surtout en milieu rural, ne parlent que le berbère). La darija diffère peu des autres dialectes du Maghreb mais est incompréhensible pour les locuteurs du Machrek, contrairement à l'arabe littéraire qui sert alors de lingua franca.
Le hassani, dialecte arabe utilisé dans le Sahara et les régions du sud (Guelmim, Assa, Tarfaya, Mhamid el Ghizlane), est citée elle aussi dans la Constitution, après l'arabe et l'amazighe1.
Amazighe (berbère)
Environ 40 %87 de la population parle l’amazighe95 ou tamazight. La reconnaissance du tamazight est une revendication ancienne des mouvements berbèresqui estiment les Berbères culturellement opprimés par la politique d'arabisation menée après l'indépendance. Le 17 octobre 2001 le roi Mohammed VI a créé l’Institut royal de la culture amazighe (IRCAM)96, régi par le dahir royal no 1-01-299 et qui a pour vocation de donner avis « sur les mesures de nature à sauvegarder et à promouvoir la langue et la culture amazighes dans toutes ses formes et expressions ».
Le 1er juillet 2011, la Constitution approuvée par référendum à plus de 98 %2, fait de l'amazighe une langue officielle du Maroc, après l'arabe, et institue unConseil national des langues et de la culture marocaine « chargé notamment de la protection et du développement des langues arabe et amazighe ». Cette mesure, considérée par une défaite par certains arabophones97, ne satisfait pas pleinement les amazighophones qui notent que seul l'arabe, dans la Constitution, bénéficie de la protection et des efforts de développement de la part de l'État.
Étant une langue de tradition principalement orale, la langue berbère présente de nombreuses variantes régionales ou locales dans toute l’Afrique du Nord. Pour ce qui concerne le Maroc, les linguistes ont coutume de distinguer trois principaux parlers, le rifain au Nord, le tachelhit au Sud et le « tamazight du Maroc central » au centre du pays98, en plus de dialectes parlés par un nombre plus restreint de locuteurs comme le chleuh de Figuig à l'est, le ghomari99au nord et le sanhadji des Srayr99 dans le sud du Rif. Cependant cette classification reste très théorique, la transition entre ces différentes variantes étant progressive ; de plus, les mouvements de population et notamment l’émigration vers les villes modifie la répartition traditionnelle.
L’amazighe développé par l’IRCAM se veut une langue commune à toutes les régions du Royaume, empruntant un peu à tous les dialectes et réinventant l’alphabet tifinaghe, au risque de créer un sabir incompréhensible pour tous.
Français et autres langues
Le français n'est pas langue officielle, mais le Bulletin officiel100 est publié à la fois en arabe et en français, qui reste la langue de travail de beaucoup de ministères marocains.
C'est la langue officieuse des domaines comme l'économie, les études supérieures scientifiques et techniques, entre autres. Il est enseigné dans les écoles primaires, collèges et lycées, dans toutes les universités et dans les écoles supérieures.
À nouveau, nombre de Marocains en milieu urbain choisissent d'élever leurs enfants en français afin de leur donner un atout pour leur vie professionnelle101.
L'espagnol reste pratiqué dans le nord du pays et dans le Sahara, du fait de l'ancienne présence espagnole.
L’apprentissage de l’anglais est de plus en plus privilégié par les jeunes Marocains, l’allemand et l’italien sont aussi très pratiqués dans le secteur touristique.
Éducation
L'école est obligatoire au Maroc pour les enfants de moins de quinze ans. Grâce aux efforts de l'État, beaucoup de montagnards et de campagnards vont à l'école. Le taux d'analphabétisation dans le pays est de 37 %. Il existe au Maroc une quinzaine d’universités publiques comprenant 230 000 étudiants et plusieurs universités privées dont Al Akhawayn University à Ifrane et l’Université internationale de Rabat. Le Maroc compte aussi un grand nombre de grandes écoles telles que l'École Mohammadia d'ingénieurs, l'Institut national de statistique et d'économie appliquée, l'École nationale d'industrie minérale, l'École Hassania des travaux publics, l'ISCAE, les ENCG….
Émigration
Immigration
Il existe au Maroc une importante communauté algérienne issue notamment des vagues d'exil datant de la période coloniale (ces vagues concernent aussi la Tunisie). Le Maroc accueillait également en 2007 une communauté d'expatriés français de l'ordre de 120 644 individus102. Enfin, les divers protocoles d'accords culturels signés avec de nombreux pays africains et portant notamment sur l'octroi de bourses d'étude ont permis au Maroc d'accueillir en 2007 une communauté de 9 500 étudiants subsahariens (chiffre représentant 70 % de l'ensemble de la communauté estudiantine étrangère)103.
Armée et police
Les différents corps d'autorité ayant un pouvoir de police sont la Direction générale de sûreté nationale (DGSN — police urbaine à statut civil), la gendarmerie royale (police rurale à statut militaire), lesforces auxiliaires (garde nationale et territoriale — rurale, urbaine, aux frontières — à statut militaire), la DAG Direction des affaires générales (police préfectorale et provinciale, avec contrôle administratif et territorial par les moqqademns, chioukhs, caïds, préfets, walis), la Douane (police fiscale), la protection civile marocaine (sapeurs-pompiers de protection), la brigade des eaux et forêts(police des eaux et forêts).
Dans ces différents corps, seules la protection civile, la DAG, et la Brigade des eaux forêts ne sont pas armés. Certains corps sont régis comme paramilitaires (Gendarmerie royale, forces auxiliaires, protection civile).
La fonction d'autorité est attribuée à tous ces différents corps. La fonction de police est attribuée à la DGSN, la Gendarmerie royale, les F.A., et la D.A.G. Quant à la fonction militaire de défense, elle est attribuée aux F.A.R., aux F.A., et à la Gendarmerie.
Les armées marocaines se composent de :
- Une armée régulière (FAR : Forces armées royales) professionnelle de 256 000 hommes dépendant de l'administration de la défense nationale (ADN)
- Une garde nationale nommée Forces auxiliaires (FA) de 45 000 militaires (qui dépendent du ministère de l'intérieur)
- Une réserve de 250 000 militaires réservistes.
Soit 301 000 militaires professionnels et 250 000 militaires réservistes, au total environ 550 000 soldats.
Selon ces chiffres, en nombre de soldats l'armée marocaine est la deuxième armée d'Afrique, derrière l'armée égyptienne, et la 21e armée au monde (juste derrière la France).[réf. souhaitée]
Forces armées royales
Les Forces armées royales (FAR) sont un ensemble de 5 armes dépendant de l'administration de la défense nationale. Le roi du Maroc porte le titre de « chef suprême et chef d’état-major général des Forces armées royales ». Les Forces armées royales ont été créées le 14 mars 1956, à la fin du régime du Protectorat (la Marine royale a seulement été fondée en 1960[2]).
Elles ont combattu lors de la guerre des sables en 1963, puis sur le front du Golan en 1973 (voir Guerre du Kippour#Contribution d'autres pays), contribué à sauver le régime zaïrois en 1977 lors des guerres du Shaba, se sont illustrées lors des affrontements avec le Polisario pour le contrôle du Sahara occidental, elles surveillent le mur marocain et ont participé en 1991 à la guerre du golfe. Elles sont également intervenues en Somalie en 1993 et au Kosovo en 1999.
Le 14 juillet 1999, les Forces armées royales ont défilé sur les Champs-Élysées représentées par la garde royale marocaine, ce qui était alors exceptionnel pour une armée non française, à l'invitation du président de la République française de l'époque (Jacques Chirac)[3].
Aujourd'hui, elles participent aux missions de paix (MONUC, ONUCI, EUFOR, KFOR...) Elle est très bien entrainé et aussi considérée parmi l'une des meilleures armées africaines. De nombreux généraux mais aussi officiers et sous-officiers africains sont formés à l'école militaire de Rabat où l'ancien souverain Hassan II été formé.
Composition
Les FAR sont des armées régulières et comprennent 5 armes (325 000 soldats de métier) avec :
- L'Armée royale ou l'armée de terre. 175 000 hommes
- La Marine royale. 42 000 hommes
- Les Forces aériennes royales. 13 000 hommes
- La Garde royale marocaine de 5 000 hommes
- La Gendarmerie royale de 23 000 hommes
Les FAR disposent aussi d'une réserve de 250 000 militaires réservistes.
Les FAR correspondent ainsi à 256 000 militaires professionnels et 250 000 militaires réservistes, soit au total 514 000 soldats.
Garde royale
La Garde royale marocaine est un corps d'armée chargé de la sécurité du roi et des palais royaux. Il s'agit d'une force militaire d'élite assurant la sécurité du Roi et des installations royales (palais, ....).
Elle a aussi une fonction protocolaire. Elle est composée aujourd'hui de plus de 5000 hommes répartis en quatre bataillons d'infanterie et services, et deux Groupes d'escadrons à cheval.
La Garde Royale puise ses origines dans la prestigieuse garde noire qui fut créée en 1088 par l’Émir almoravide Youssef Ibn Tachfine pour assurer sa protection. Elle doit se nom de garde noire à l'origine de ses troupes, traditionnellement recrutées aux confins méridionaux des territoires du sultan, dans la région du fleuve Sénégal et sur l'ancien territoire de l'Empire songhaï du Mali, appelé alors Soudan marocain, ainsi qu'en Guinée.
Gendarmerie royale
À l'indépendance du Maroc, la gendarmerie royale marocaine fut créée par le décret-loi (Dahir) du 29 avril 1957 et prit la relève de la légion de gendarmerie française du Maroc. Elle se compose aujourd'hui de 23 000 hommes. Le décret-loi reprend très largement le décret organique français du 20 mai 1903 et prolonge ainsi l'organisation, les principes d'action et les missions de l'ex-légion dissoute. Depuis octobre 1999, la gendarmerie royale est membre de l'association des polices à statut militaire (FIEP).
La gendarmerie fait partie intégrante de l'A.D.N. (Administration de la Défense Nationale), notamment en sa qualité de Police Militaire Judiciaire. Il s'agit d'une armée dans l'armée, tant cette gendarmerie concentre des pouvoirs et moyens (financiers et militaires) très importants (Gendarmerie marine, gendarmerie de l'air, gendarmerie de terre, gendarmerie de police administrative, gendarmerie de police judiciaire, gendarmerie de police militaire judiciaire, gendarmerie mobile, gendarmerie d'intervention (GIGR), gendarmerie de sécurité royale, et la fameuse élite de gendarmerie qui constitue le corps de la Garde Royale). Ainsi l'on voit que la gendarmerie royale est l'élite des forces armées marocaines.
Elle est rattachée pour emploi au roi, chef suprême et chef de l'état-major général des forces armées royales et pour administration et gestion au secrétariat général pour l'administration de la défense nationale qui reçoit délégation du Premier ministre. Elle a assure d'ailleurs la sécurité du souverain.
Elle relève également :
- du ministre de la justice pour l'exercice de la police judiciaire,
- du ministre de l'intérieur pour l'exercice de la police administrative.
Les principes d'action sur le service de la gendarmerie royale marocaine sont contenus dans le Dahir du 14 La gendarmerie royale assure des missions de police judiciaire (à la campagne), administrative, militaire (en temps de paix ou en temps de guerre), de service d'ordre, de maintien d'ordre...
- Armée de terre de la gendarmerie marocaine
- Armée de l'air de la gendarmerie marocaine
- Marine de la gendarmerie marocaine
Forces auxiliaires marocaines
Les Forces auxiliaires marocaines (anciens Makhzens auxiliaires), sont des forces paramilitaires qui « concourent avec les autres forces de police » et que l'on retrouve auprès des différents corps d'autorité du Maroc. Les agents des FA sont nommés Mkhaznis. Ils apportent renforts et soutien auprès des Forces armées royales, de la gendarmerie, de la police, de la brigade des eaux et forêts, de la Douane, de la Direction des affaires générales (DAG), et participent à la sûreté des palais royaux et à la sécurité du roi. Ils sont ainsi partout et surnommés « les yeux et oreilles du système » — du Makhzen — du fait qu'ils sont présents dans n'importe quel site, territoire, service, lieu ou établissement public (sites touristiques, mairies, annexes d'arrondissements, hôpitaux, préfectures, casernes de pompiers, casernes des FAR, commissariats de police, villages ruraux, communes urbaines, centres-villes, souks, douars, quartiers, postes frontières, mur de défense au Sahara, etc.).
Elles ont un statut militaire, mais dépendent du ministère de l'intérieur marocain, et non pas de l'administration de la défense nationale (ADN). Cependant, même si elles dépendent théoriquement du ministère de l'intérieur, elles fonctionnent concrètement à part. Le service des FA fonctionne sous forme d'Inspection générale (IGFA, Inspection générale des forces auxiliaires) et séparée[Quoi ?] en deux zones (zone nord : de Tanger à bouznika ; et zone sud : de Bouznika à Lagouira). Les missions des F.A. vont de la surveillance aux interventions (incendies, émeutes, guerres, ...). Les F.A. disposent aussi d'un service autonome de renseignement.
Les forces auxiliaires se composent de 45 000 hommes et sont divisées en deux parties :
- le Makhzen administratif (police de sécurité publique) postée devant ou à l'intérieur des bâtiments publics (mairies, ministères, administrations, gares, aéroports, ...), dans les souks, musées, et monuments touristiques,
- le Makhzen mobile (police mobile d'intervention) composé d'unités d'intervention rapide, qui vivent en famille dans les casernes et qui se déplacent constamment en groupes.
Les F.A. sont l'une des 6 armes du Royaume du Maroc, à côté de la Gendarmerie, l'aviation, la marine, l'armée de terre, et la garde royale. Comme armement, les forces auxiliaires possèdent desMAS 36, des AK-47, des MAG et des véhicules blindés UR 416, Panhard AML 60. Les F.A. (agents du Makhzen) sont une véritable armée, qui fonctionne en temps de paix comme des policiers (Mkhaznis) au service des institutions de l'État (Makhzen).
La Sûreté Nationale
La Sûreté Nationale est un corps d'autorité et de police nationale à statut civil, agissant dans les communes urbaines et dépendant du ministère de l'intérieur. Avec près de 60 000 policiers, la sûreté nationale est divisée en plusieurs services :
- la S.P. : Sécurité Publique
- les R.G. : Renseignements Généraux (renseignement)
- la P.J. : Police Judiciaire
- la DGST (ou DST) : Direction de surveillance du Territoire (renseignement)
- les CMI : Compagnies Mobiles d'Intervention
- la police scientifique
- la DSR : Direction de Sécurité Royale
L'importance des services et attributions (surveillance, renseignements, contre espionnage, police judiciaire, sécurité royale) de la Sûreté Nationale font d'elle un puissant corps d'autorité, à statut civil mais rival à la Gendarmerie Royale.
Services secrets marocains
Sous la tutelle du ministère de l'intérieur
- Renseignements généraux marocains (RG)
- Service autonome de renseignement des Forces auxiliaires marocaines (FA)
- Direction générale de la surveillance du territoire (DGST)
- Direction générale des affaires intérieures (DGAI)
Sous la tutelle du ministère de la défense
- Direction générale des études et de la documentation (DGED)
- 2e Bureau (2B)
- 5e Bureau (5B)
- Service de Renseignement de la Gendarmerie Royale Marocaine
Culture
Même si la grande majorité de sa population est musulmane, le Maroc se veut un pays multiculturel de par son contact notamment avec les Phéniciens, les Romains, les Byzantins, les Vandales, les Arabes, les Français et les Espagnols104,105,106
L'état civil marocain n'autorise pas de nombreux prénoms que des parents marocains souhaitent donner à leurs enfants pour des raisons de « rupture avec l'identité marocaine »107. Alors que cette mesure concernait surtout les prénoms berbères, elle « est de plus en plus élargie aux appellations d’origine arabe, liés à l'islam ou parfois inspirés des célébrités de cinéma107. »
Artisanat
La région est très réputée par ses tapis de campagne, ses paniers et ses différents autres objets de grande utilité. Le tissage de tapis modernes et la broderie sont très prospères surtout dans les complexes artisanaux. D'autres objets de grande utilité sont fabriqués par les artisans de la région, tels que les tajines, les jarres, etc.
Caftan marocain
Les caftans du Maroc sont originaires de l'Andalousie mauresque (Al Andalus) où les élites arabo-musulmanes de l'Empire omeyyade (dont Zyriab, le père de la musique arabo-andalouse) ont apporté à partir du ixe siècle des caftans empruntés aux Perses. Entre le IXe et le XVe siècle, les émirats arabo-andalous (composés de peuples d'origines variées) ont progressivement donné aux caftans leurs touches civilisationnelles. Rappelons que l'Andalousie mauresque s'est construite en opposition ou en concurrence vis-à-vis de l'Empire ommeyyade de Damas de même que l'Empire des Idrissides de Fez (branche Omeyyade du Maroc) vis-à-vis de l'Empire Abasside de Bagdad. Cette divergence va se traduire entre autres sur les tenues vestimentaires.
Fantasia
Au vu des diverses archives actuelles, il est clair que cette tradition est bien inscrite dans le patrimoine séculaire équestre marocain.
Au Maroc, pays fortement agricole et resté longtemps tribal (et cela même après l'indépendance en 1956 du pays), cette démonstration va perdurer en devenant une tradition tribale, rurale et religieuse : les tribus guerrières rurales l'associeront, avec la collaboration active de la population, aux Moussem (fête des semailles, de la moisson) et à la fête d'un saint de la tribu (ou reconnu par la tribu) et cela de façon annuelle et séculaire. La fête des saints a été instaurée au xve siècle par les Mérinides108
Autres lectures
Médias
Le premier journal à apparaître au Maroc était un hebdomadaire anglophone appelé « Maghreb Al Aksa », en 1877. De telles publications n'étaient généralement pas disponibles dans les villes marocaines jusqu'en 1908.
Pendant le protectorat français, à partir de 1920, commença l'apparition des publications françaises comme L'Écho du Maroc et La Vigie marocaine. Elle fut suivie par le lancement d'un groupe de presse appelé Mas, qui publia Farmhouse ainsi que les quotidiens Le Petit Marocain et L'Écho du Maroc, bien que ces derniers continuèrent à s'adresser principalement aux étrangers.
Ensuite, les nationalistes marocains tels que Mohamed Hassan El Ouazzani commencèrent leur propres publications. En 1933, ce dernier fonda « L'action du peuple », un hebdomadaire francophone. Plus tard, Abdelkhalek Torrès et Mohamed Bennouna, à Tétouan, publièrent en arabe, respectivement deux publications : « Al Salam » et « Al-Hayat ». Ces journaux donnèrent aux nationalistes une plateforme pour exprimer leurs revendications indépendantistes vis-à-vis de la France et de l'Espagne. De plus en plus de journaux étrangers furent publiés au Maroc.
De nos jours
Le gouvernement marocain dispose de nombreux moyens audiovisuels comme la radio et la télévision marocaine. L'agence de presse marocaine, Maghreb Arabe Presse et un quotidien en langue arabe Al-Anbaa sont des organes officiels du gouvernement. Des organes semi-officiels sont les suivants : le quotidien Assahra Al Maghribia, le quotidien de langue française Le Matin du Sahara et du Maghreb.
Les Marocains ont à leur disposition environ 2 000 publications locales ou étrangères.
Chaînes et radios
Presse
Gastronomie
La cuisine marocaine traditionnelle est extrêmement riche et variée, elle a une bonne place dans le classement international. Le couscous et le tajine,très connus sont considérés comme des plats traditionnels ordinaires dans cette région. Ils sont préparés à base de viande de mouton ou poisson et de légumes variés. Durant les fêtes, on mange d'autres plats typiquement marocains et plus raffinés : les pastillas (prononcé bastela), le tajine de viande au miel, aux pruneaux et amandes, le méchoui ...
Musique
La musique au Maroc est très diversifiée et se compose de quatre grands groupes ou familles de musique : la musique berbère (amazigh), la musique africaine, la musique internationale, la musique hassanie des régions du sud et la musique arabe.
Chaque groupe est lui-même constitué de sous-groupes. Ainsi la musique arabe au Maroc est-elle constituée de musique arabe moderne influencée par la musique arabe contemporaine du reste du monde arabe (Algérie, Égypte, Liban, Syrie, etc.), la musique arabe du terroir (populaire) propre à chaque région du Maroc, généralement chantée en arabe dialectal de chaque région, la musique « classique » arabo-andalouse, elle-même composée de sous-groupes deFès, Rabat, Tétouan, Oujda (gharnati) et le berceau de la Musique Aarfa qui est la source de plusieurs musiques comme Reggada, Allaoui, nâari. Il y a aussi le Raï de la région d’Oujda trouvant sa source à proximité de la frontière algérienne (Oran, Tlemcen, Saïda).
La musique amazigh (berbère) est, elle aussi, divisée en sous-groupes, généralement suivant les diverses régions et parlés : amazigh, tachelhite, tarifite, etc. Cette musique est aussi divisée en « moderne » et « traditionnelle ».
La musique afro-marocaine, connue sous le nom de Gnaoua est propre à la région de Marrakech, Essaouira ainsi que le sud du Maroc, les paroles sont soit en arabe, en amazigh ou en un mélange afro-arabe.
Enfin il existe une nouvelle génération de jeunes, qui crée une musique qui synthétise l’esprit marocain aux influences venues du monde entier (blues, rock, metal, reggae, rap marocain, etc.). Un des évènements les plus importants de cette scène « underground », est le Boulevard des Jeunes Musiciens qui a lieu tous les ans à Casablanca et qui rallie la jeunesse marocaine dans un même événement culturel.
Cinéma
Le cinéma marocain regroupe à la fois les films, téléfilms et les productions cinématographiques produites au Maroc.
À l'opposé d'autres cinémas d'Europe ou du Maghreb, l'État marocain a longtemps laissé son cinéma trouver par lui-même les moyens nécessaires à sa survie et son épanouissement national et international, créant ainsi un déséquilibre entre cinéma commercial (souvent médiocre) et cinéma esthétisant à public essentiellement élitiste. Le Protectorat français du Maroc (1912-1956) avait établi une commission de censure ayant survécu à l'indépendance. Cet organisme de règlementation s’est occupé jusqu'aux années soixante-dix surtout de contrôler la distribution des films étrangers en raison d'une production nationale encore faible comparée à celle des pays francophones voisins110. De ce fait, le Maroc a laissé le champ libre à d'autres cinémas concurrents qui se sont affirmés aisément auprès du public marocain ; aujourd'hui il doit lui faire face avec plusieurs années de retard. Il en est de même pour d'autres secteurs artistiques tel que la musique par exemple.
Récemment, la politique culturelle du pays a changé (en particulier sous l'impulsion du Festival international du film de Marrakech) et le Maroc vient de se doter d'une toute neuve industrie du film (voir ci-après). À ce jour, le cinéma marocain progresse et les nombreuses perspectives d'évolution semblent prometteuses ; le cinéma marocain est de plus en plus sélectionné et/ou primé dans des festivals arabes, africains et occidentaux, ce qui encourage de plus en plus de jeunes à se lancer dans une carrière dans le 7e art (voir ci-après défis et atouts du cinéma marocain). Ce progrès sert également de référence au cinéma africain.
Littérature
Sport
Le Maroc s’illustre dans de nombreux sports au niveau continental et mondial et constitue la locomotive du développement du sport du continent africain et du monde arabe. À titre d’exemple, l’augmentation à cinq du nombre de pays africains à représenter l’Afrique au mondial du football grâce aux bonnes prestations que le Maroc a réalisées ces 3 dernières décennies dans le football et également dans d'autres compétitions internationales telles que l’athlétisme, la motomarine, le taekwondo, la boxe thaïe, etc. Voici quelques sportifs et équipes ayant marqué le sport marocain :
- L'athlétisme :
- Hicham El Guerrouj est double médaillé d’or des Jeux olympiques de 2004 sur 1 500 m et 5 000 m et détenteur du record du monde du 1 500 m en 3 min 26 s 00.
- Said Aouita a réussi à battre les records du monde du 1 500 m et du 5 000 m en 1985. Il détient encore le record olympique sur 5 000 m en 12 min 58 s 39.
- Nawal El Moutawakel, la première femme arabe et africaine à se hisser à ce niveau de compétition et par la même occasion casser tous les tabous dans les pays émergents.
- Khalid Skah, Nezha Bidouane, Hasna Benhassi et Jaouad Gharib se sont aussi illustrés dans des courses de fond ou de demi-fond.
- Le football, le sport national par excellence :
- La sélection nationale s’est qualifiée pour les coupes du monde de football de 1970, de 1986 et s’est qualifiée aux huitièmes de finales et devient le premier pays arabe et africain à atteindre ce stade de compétition, puis 1994 et enfin celle de 1998. Elle a gagné la Coupe d'Afrique des nations de football 1976 en tant que premier pays maghrébin et a fini finaliste de l’édition de 2004.
- L’équipe de football juniors a été classée 4e au dernier mondial organisé aux Pays-Bas
- L’équipe olympique de football s'est qualifiée plus de six fois aux Jeux olympiques
- Le Raja de Casablanca qui a été le premier club arabe et africain à se qualifier à la coupe du monde des clubs, le Wydad de Casablanca, les FAR de Rabat et le KACM de Marrakech, ont gagné à plusieurs reprises des compétitions continentales et régionales tels que la Ligue des Champions de la CAF et arabes, la Coupe de la CAF (anciennement Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe), la Supercoupe d'Afrique, la Coupe afro-asiatique de football (abandonnée après la création du Coupe du monde des clubs)
- Le tennis :
- Younès El Aynaoui est quart de finaliste de l'Open d'Australie en 2000 et 2003 puis à l'US Open en 2002, 2003. Son meilleur classement est de 1er mondial pendant une semaine, après sa victoire au tournoi de Doha.
- Hicham Arazi a été classé 22e meilleur joueur mondial le 5 novembre 2001 tandis que Karim Alami a été 25e le 15 mai 2000.
- Les sports de combat :
- Mustapha Lakhsem est un des plus grands champions du monde au kickboxing et full-contact et il est 8 fois champion du monde.
- Badr Hari (né le 8 décembre 1984) est un kickboxeur marocain de K-1
Monuments et sites remarquables
Codes
Le Maroc a pour codes :
- CN, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs ;
- GM, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports ;
- MA, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2 ;
- MA, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
- MAR, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3 ;
- MAR, selon la liste des codes pays du CIO ;
- MAR, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
- MO, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2.
Notes et références
- Article 5 de la Constitution marocaine de 2011 [archive] :
« L’arabe demeure la langue officielle de l’État.
L’État œuvre à la protection et au développement de la langue arabe, ainsi qu’à la promotion de son utilisation.
De même, l’amazighe constitue une langue officielle de l’État, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception.
...
L'État œuvre à la préservation du Hasani, en tant que partie intégrante de l'identité culturelle marocaine unie, ainsi qu'à la protection des parlers et des expressions culturelles pratiqués au Maroc » - Plus de 98% des Marocains ont voté « oui » au le projet de réforme de la constitution [archive] Sur le site afriquinfos.com
- Superficie incluant le Sahara occidental.
- 29 891 708 habitants selon le dernier recensement des autorités marocaines (2004) : Résultats du dernier recensement au Maroc [archive] Sur le site ceped.cirad.fr
- [https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/mo.html [archive] The World Factobook CIA
- Indicateurs internationaux de developpement humain [archive] Sur le site /hdrstats.undp.org
- Etats membres [archive] Sur le site de l'ONU
- L’Europe octroie un statut avancé à Rabat [archive] Sur le site rfi.fr
- http://www.lematin.ma/Actualite/Express/Article.asp?id=113309 [archive]
- Le Maroc désigné au nombre des alliés majeurs des USA [archive] Sur le site bladi.net
- Mouvement Almoravide [archive] Sur le site universalis.fr
- http://membres.multimania.fr/tawizaneghmis/Tawiza66/Boughanem.htm [archive]
- Méditerranée no 4, 1986, p. 21 ff, M. B. Lagdim Soussi, Les rapports de Marrakech avec le monde rural dans le domaine de l'artisanat
- Méditerranée N° 4, 1986, p. 21 ff, M. B. Lagdim Soussi : Les rapports de Marrakech avec le monde rural dans le domaine de l'artisanat
- ainsi nommé car c'est le pays le plus occidental du monde arabe
- Ensemble des pays occidentaux du monde arabe, par opposition au Machrek.
- http://books.google.fr/books?id=QTg65S8luoEC&printsec=frontcover&dq=Maroc++Par+Samuel+Pickens,+Fran%C3%A7oise+Peuriot,+Philippe+Ploquin&lr=&as_brr=3#v=onepage&q=&f=false [archive]
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- Debénath, A., Raynal, J-P., Roche, J., Texier, P.-J. et Ferembach, D. (1986) - « Stratigraphie, habitat, typologie et devenir de l'Atérien marocain : données récentes », L'Anthropologie, t. 90, n° 2, pp. 233-246.
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- Le multiculturalisme, une caractéristique fondamentale de la société marocaine [archive]
- Figures et valeurs du dialogue des civilisations et des cultures [archive]
- Un Maroc multiculturel, Yakov M Rabkin [archive]
- Ibrahima Koné, « Quand des prénoms marocains sont interdits dans les consulats du Maroc [archive] », Yabiladi.com, 23 novembre 2009. Consulté le 15 décembre 2009
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- Source : Médias et communication - Gouvernement marocain [archive].
- Giuseppe Sedia,Entretien avec Abdelhatif Laassadi [archive]. Clap noir [archive] octobre 2008.
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