lundi 19 décembre 2011

la libréte

La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté en fonction des moyens dont on dispose sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est la capacité de se déterminer soi-même à des choix contingents. Elle est définie, et est perçue différemment selon la psychologie du sujet :
Cette notion est à la fois conçue comme une valeur abstraite et normative de l'action humaine et comme une réalité concrète et vécue[Quoi ?]. Ces deux perspectives se recoupent de diverses manières et peuvent provoquer des erreurs de catégories. Il existe ainsi de nombreuses confusions possibles à propos du terme de liberté. Il faut donc prendre soin de distinguer les différents sens de ce mot.
D'un point de vue sémantique, on peut considérer la liberté comme étant l'ensemblede possibilités (ou de contraintes) qui sont physiquement ou socialement applicables à un individu, mais excluant d'autres possibilités (ou faisant disparaître d'autres contraintes). Cela signifie que nécessairement, l'attribution d'une possibilité d'agir, rend impossible une ou plusieurs autres possibilités d'agir et modifiera donc d'autant le champ de libertés d'un individu. Ou formulé de manière inverse, poser des contraintes permet d'atteindre de nouvelles possibilités. Il existe évidemment une infinité de tels ensembles, ce qui tend à faire désigner au mot liberté des notions parfois forts différentes dans l'espace et le temps.
La philosophie des lumières par exemple pose comme contrainte fondamentale que « La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres » (de John Stuart Mill), ou reformulé positivement, « La liberté des uns commence là où elle confirme celle des autres ».
La liberté peut donc constituer un attribut de l'être humain, de sa volonté, et être la condition de droits naturels ou positifs, mais aussi de devoirs ; la réalisation effective de l'acte volontaire peut néanmoins comporter une dimension vécue que l'on ne saurait réduire à ce qui précède. Ces deux plans de l'existence humaine ne sont pas nécessairement compatibles : par exemple, l'existence des libertés juridiques est constatable, alors que la réalité (son existence dans nos actes) et l'essence (la conception que nous nous en faisons) de la liberté posent problème.
Le premier point peut faire l'objet d'une enquête socio-politique ; son fondement métaphysique et le second point concernent plus particulièrement le problème philosophique de la liberté. Cet article sera donc divisé en deux parties pour en faciliter la lecture : une partie philosophique, traitant de ce qu'il y a de métaphysique dans la notion de liberté, et une partie sociologique. Il faut cependant garder à l'esprit que les deux aspects se recoupent.

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